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Les défis auxquels l’humanité est confrontée en ce début du XXIe siècle sont aussi vitaux qu’ils sont complexes à résoudre en raison de leur ampleur à l’échelle globale et de leur interdépendance. L’emballement de la dégradation des grands équilibres naturels de la planète a accéléré la prise de conscience de l’urgence climatique. La crise sanitaire liée à la pandémie de covid-19 a elle-même amplifié cette résonance en mettant en évidence l’impérieuse nécessité d’opérer des transformations à tous les niveaux de la société.
Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, une génération doit endosser une responsabilité quant à l’avenir des générations futures. Cette responsabilité tournée vers l’avenir implique de ne pas se soucier seulement de ses propres actes mais avant tout de l’impact sur les générations - actuelles et futures - et sur la société. C’est la définition même du développement durable : "un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs" (Rapport Brundtland, Notre avenir à tous, 1987).
Cette responsabilité implique d’opérer un certain nombre de transformations attendues, non seulement par les étudiants et les jeunes chercheurs qui souhaitent être formés aux enjeux des grandes transitions, mais aussi par les acteurs du monde socio-économique qui ont besoin de diplômés capables de comprendre ces enjeux, dans leur globalité et leur complexité, et de construire des solutions durables et adaptées.
Pour ce faire, il faut aller plus loin et inscrire l’enseignement supérieur et de la recherche dans une éthique de responsabilité. On ne peut se satisfaire d’un simple transfert des connaissances, ni d’une promesse d’insertion professionnelle des diplômés. Il faut également donner du sens et mettre les générations actuelles et futures en capacité de construire les solutions pour le monde demain. L’université doit être conçue comme une "fabrique de solutions" (A Solutions and Empowerment Factory) qui ne se contente pas de délivrer des savoirs, mais permet également de développer des savoirs-faire et des savoirs-être. Cette nouvelle éthique place l’humain au centre du projet et encourage l’interdisciplinarité et une forte coopération entre les différents acteurs, académiques comme non académiques, locaux comme internationaux.
Cette approche est au cœur de l’histoire de CY Cergy Paris Université et du site de CY Alliance. Elle vise à l’intégration des enjeux du développement durable dans l’ensemble des missions de l’enseignement supérieur : enseignement, recherche et innovation. La transition écologique et sociétale est ainsi présente de manière transversale et se décline à l’échelle de chaque territoire, chaque campus, chaque site et au sein de chaque établissement. De même, cette démarche s’inscrit en cohérence avec l’alliance EUTOPIA, université européenne labellisée en 2019 dont CY Cergy Paris Université est membre au profit de CY Alliance et qui constitue un puissant levier pour œuvrer à la promotion d'un nouveau modèle d’enseignement supérieur, plus inclusif et plus ouvert sur la société et l’international.
Afin de mettre en œuvre cette ambition, CY Cergy Paris Université se dote d’un plan d’actions à l’horizon 2030 en structurant la démarche "transition" autour de trois axes :
CY Cergy Paris Université s’engage dans une démarche de responsabilité sociétale et environnementale. Enseignants, chercheurs, étudiants et personnels sont sensibilisés et formés aux défis auxquels nous sommes confrontés individuellement et collectivement. Tous se confrontent aux questions suivantes : comment concilier progrès social et efficience économique, qualité de vie et protection de l’environnement, préservation des ressources et création de nouvelles énergies.
CY Cergy Paris Université déploie ses actions dans trois domaines :
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